Né vers 742, il devient roi des Francs à la mort de son père, Pépin le Bref. Mais Charlemagne n’était pas un simple roi : il voulait unir tous les peuples chrétiens d’Europe sous une même couronne, une même foi, une même loi. Et il l’a fait — épée à la main.

Partout où il passait, il laissait derrière lui des routes, des églises, des écoles. Il comprenait que la force ne suffisait pas : il fallait aussi l’intelligence et la foi. C’est lui qui a encouragé la renaissance des arts, des lettres et de la culture — ce qu’on appelle la « Renaissance carolingienne ».

En l’an 800, le pape le couronne empereur à Rome. À cet instant, Charlemagne devient l’homme le plus puissant du monde occidental. Il ne règne pas seulement sur un royaume : il incarne l’idée même d’un Empire chrétien d’Occident.

Son empire allait de l’Espagne à l’Allemagne, de l’Italie au Danemark. Il a uni des peuples qui, sans lui, ne se seraient peut-être jamais parlé.

Charlemagne, c’est la grandeur, mais aussi la vision. Il a semé les graines de ce qui deviendra plus tard la France, l’Allemagne, et une partie de l’Europe moderne.

Il voulait une civilisation forte, éduquée, et fidèle à Dieu.

Et malgré les siècles passés, son nom continue de briller.